Le TAIGAN Lévrier du Kirghizistan, nouvellement reconnu en FRANCE
En traduction du vieux kirghize, "Taïgan" signifie "lévrier", c'est-à-dire un chien de chasse.
Le Lévrier Taïgan est un lévrier communément utilisé pour la chasse, au Kirghizistan. Non reconnu officiellement par la Fédération cynologique internationale, il l'est néanmoins par la Société Cynologique du Kirghizistan, de nombreux pays européens et de l’est, et par la France depuis 2025.
Le chien de chasse de race Taïgan s'est développé dans des conditions de montagne et est hautement adapté à l’altitude pour travailler jusqu'à 2 000 à 3 000 mètres d'altitude. Ces zones sont caractérisées par des températures hivernales basses, un relief très accidenté et une faible teneur en oxygène dans l'air. Tout cela a influencé les caractéristiques du système fonctionnel du lévrier Taïgan et de son appareil locomoteur. Presque aucune falaise ne l'arrête. Dans ces conditions, le lévrier Taïgan n'a pas besoin de qualités de vitesse aussi élevées que dans les plaines. Les animaux qu'il poursuit dans les montagnes et les contreforts ne sont pas aussi rapides, mais plutôt agiles et stables sur les pentes. Les conditions de visibilité limitée ont également incité le Taïgan à utiliser son odorat au détriment de sa vivacité. Les sols durs, les sols meubles et la neige ont stimulé le développement de brosses entre les doigts des pattes chez ce lévrier. Et la nécessité de manœuvrer lorsqu'il travaille dans les montagnes et les buissons a façonné une épaule assez oblique chez ce lévrier.
Le Taigan est assez fier et indépendant, bienveillant mais également avide de liberté. Les taïgans chassent le renard, la belette, la marmotte, le blaireau, le chat sauvage, le cerf, le loup, le bouquetin et l'argali. Autrefois, le Taïgan était souvent utilisé avec succès pour la chasse en tandem avec l’Aigle royal. Leurs caractéristiques physiques impliquent une résistance inconditionnelle, une capacité à se passer d'eau et de nourriture pendant de longues périodes et à supporter la chaleur et le froid de manière égale (comme le Laïka de Sibérie).
Possédant une force physique enviable, un Taïgan expérimenté peut poursuivre un loup seul. Il fait preuve d'une maniabilité surnaturelle en courant, capable de faire des virages à angle droit à pleine vitesse et de poursuivre sa proie.
Extrêmement agile, il saute aisément. Lors de la chasse à l'argali et à la chèvre de montagne, les Taïgans poursuivent souvent les animaux sur des pentes presque verticales et les maintiennent en place ou les étouffent.
Malheureusement, du temps de l’URSS, lors de sa visite en République kirghize pour examiner les pâturages des exploitations ovines, Khrouchtchev a donné des instructions précipitées pour abattre les chiens de berger locaux, afin d'économiser les ressources des exploitations collectives et des fermes d'État en évitant de nourrir ces chiens massifs et paresseux (selon lui), et de de réduire le nombre de chiens de chasse locaux - les Taïgans. Puis tous les bergers se sont vu distribuer des chiots de berger d'Europe de l'Est.
Après cela, les chiens de berger kirghizes ont été pratiquement exterminés et la plupart des excellents Taïgans possédés par les bergers ont été éliminés. À leur grand regret, les meilleurs représentants de la race étant chez les éleveurs de bétail, car les Taïgans étaient gardés dans les montagnes toute l'année et étaient généralement autonomes.
Les Taïgans qui vivaient avec des chasseurs dans les villes et les villages étaient utilisés uniquement pendant la saison de la chasse, et un chasseur avait l’autorisation de posséder au maximum deux Taïgans.
C'est ainsi que sont parvenus jusqu'à nos jours les descendants des Taïgans, que les passionnés de la race ont réussi à sauvegarder.
Nous, nos buts d'élevage
Nos chiens vivent avec nous dans des conditions de vie idéales pour tous, confort et espace, au coeur de la magnifique campagne du Sud Charente.